Quand l’olivier se meurt

 

photo JCK. Un olivier dans les Pouilles

Un drame terrible s’abat aujourd’hui sur les Pouilles, le talon de la botte italienne. Une région si pauvre que Carlo Levi avait pu titrer son célèbre roman « Le christ s’est arrêté à Eboli ». Car au sud de cette ville, il n’y a plus rien, que la beauté des paysages et la misère. Et les oliviers ! Il y avait les oliviers, la seule richesse des Pouilles,  à perte de vue, des océans d’oliviers magnifiques et immenses, vieux le plus souvent de plusieurs siècles. Puis, un insecte venu de l’autre bout du monde a commencé à tout dévaster. Les arbres commencent par éclaircir, puis les feuilles tombent, et enfin ne restent plus que les squelettes des arbres morts. Le degré de progression est irrégulier (certaines parcelles s’en sortent encore), mais le drame est irrémédiable. J’ai pu le constater de mes yeux la semaine dernière, le spectacle est terrifiant. Toute une population est touchée au cœur.

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