Parler avec les mains
Premier Matin vient d’être publié au Brésil. Je vais aller là-bas pour en parler, fin octobre, à la fête du livre de Cachoeira, près de Salvador de Bahia. Je ne parle pas le portugais, et il est toujours assez pénible de ne pas pouvoir communiquer directement avec le public, et surtout de ne pas pouvoir jouer avec la langue. On se contente de transmettre tant bien que mal quelques informations, ce n’est pas du tout la même chose, toutes les subtilités, les allusions humoristiques, les effets émotionnels des intonations, disparaissent. Il reste les mains (je parle beaucoup avec les mains), et je parlerai encore plus avec les mains au Brésil. Cela tombe bien, car c’est un des pays où l’on s’exprime le plus avec son corps.