Touristes et réfugiés

Après la Pologne, j’étais en Grèce, à Athènes, pour une conférence sur le couple organisée par l’EFTA, l’association européenne des thérapies familiales. Beaucoup d’échanges passionnants, notamment sur le thème du désarroi  des réfugiés et migrants,  rêvant de pouvoir vivre enfin leur vie, arrivés dans un pays lui-même en crise. La capacité d’accueil et d’ouverture des Grecs est impressionnante quand dans bien d’autres pays européen, comme en Hongrie avec le référendum, le repli sur soi et le rejet de l’autre menacent.

Je me suis offert aussi une demi-journée de tourisme. Direction l’Acropole bien sûr. Hélas la file d’attente était interminable seulement pour acheter le billet d’entrée (en Grèce aujourd’hui le flot des touristes n’est pas moindre que celui des réfugiés). J’ai donc préféré une ballade à pieds dans la colline qui est en face, Filopappou, déserte et sublime, dans des fragments de ruines parmi les oliviers. Si vous passez par Athènes, je vous conseille vraiment ce petit détour, qui donne une belle idée de la sérénité antique.

 

 

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