Solitude nocturne

L’autre qui dort, ça vous aide à vous endormir où ça vous agace ? A deux dans un même lit, chacun garde en effet ses repères et ses rythmes. Il y a ceux qui aiment le chaud et ceux qui aiment le froid, ceux qui se couchent tôt et ceux qui se couchent tard, ceux qui s’endorment à peine ont-ils mis la tête sur l’oreiller et ceux qui voyagent dans leur tête en attendant désespérément le sommeil. A ce moment-là, si vous êtes parmi ces insomniaques, cela vous aide-t-il d’avoir votre partenaire qui ronronne tranquillement à vos côtés ou au contraire, cela vous horripile, et vous empêche encore plus de dormir ?

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11 Commentaires

  1. cloclo
    18 juillet 2013 - 09:30

    C’est pour moi le plus beau spectacle que de voir l’homme que l’on aime endormi à ses côtés ! Et on voudrait à ces instants retenir le plus longtemps son propre sommeil pour que la nuit se prolonge éternellement. En dehors du plaisir que peut constituer pour le partenaire ce que j’appellerais “le constat d’abandon” à un moment où le dormeur ne maîtrise plus grand chose, il y a sans doute aussi ce petit côté revanchard qui nous souffle : tu vois, en ce moment, c’est moi qui te domine, c’est moi qui ai tout pouvoir sur toi ! Mais, en dehors de cette légère “mauvaise pensée”, c’est l’amour et la tendresse qui prédominent, et le bonheur de vivre pleinement, surtout lorsqu’ils sont rares et non quotidiens, ces instants de pure magie.

  2. 18 juillet 2013 - 10:03

    Cloclo, oui, l’ordinaire de la vie intime partagée a un charme étrange et fou juste après la rencontre. Le lit est alors un autre monde, rempli de découvertes, les sens sont en éveil, et on n’a pas envie de dormir. Par la suite, dans la longue durée du couple, cela change un peu. Le quotidien partagé ne devient pas obligatoirement un tue-l’amour, il peut même être ritualisé très positivement, mais il doit se combiner au désir de confort individuel, surtout quand on a très envie de dormir! Le partenaire alors, sans devenir un ennemi (on l’aime tojours autant) peut devenir terriblement agaçant comme le dit Sophie.

  3. karma
    27 juillet 2013 - 07:13

    Ni l’un ni l’autre. J’envie un peu le bienheureux qui a la chance de dormir. (Si c’est “silencieusement”). Par contre,sa respiration plus prononcée et le petit souffle qui s’échappe de sa bouche parfois, avec un léger sifflement, me sont doux à entendre et je me sens pleine de tendresse envers ce dormeur aimé qui est à mes côtés.Si je peux le voir, je le regarde, et, comme le dit Cloclo, ci-dessus, son abandon m’émeut profondément. Je retiens mon envie de l’embrasser doucement. Je le frôle parfois avec ma main. Et, même si je ne me sens pas bien, je fais en sorte de ne pas bouger. Si j’ai envie de me lever, je prends ma petite lampe, toujours près de moi, que je tiens vers le sol, afin de ne pas le réveiller.
    Hélas! Cela ne m’aide pas à me rendormir. Cependant, cela peut parfois apaiser un mental trop en éveil certaines nuits.
    Par contre, si celui que j’aime est un fort ronfleur coutumier, je demande que nous fassions chambre à part, quand c’est possible. C’est alors “vital” pour moi.( Autre sujet dont je fais l’impasse)

  4. 27 juillet 2013 - 09:54

    S’abandonner à l’autre est ce qui devenu le plus difficile dans le couple d’aujourd’hui, car nous apprenons (trop?) à tout maîtriser dans notre existence, à tout calculer. Or au creux du lit, au cœur de la nuit et du sommeil, le partenaire enfin s’abandonne totalement, tout près de soi. Même si un seul des deux est éveillé, comme vous le dites très bien Karma, cela peut être un moment privilégié pour le couple. Le petit frôlement de la main prouve que ce n’est pas un rêve : l’être aimé est vraiment là, tout près, totalement abandonné.

  5. Eleinad
    24 août 2013 - 23:21

    Insomniaque régulière depuis deux ans et quatre mois, souvent je hais le sommeil de celui qui dort près de moi. J’ai quelquefois envie de le réveiller pour qu’il sache ce qu’est la lente nuit que je vis.Mais je ne le ferai jamais car le sommeil, c’est si délicieux.Je me love parfois contre lui pour me réchauffer à son corps, je respire à sa cadence…et puis j’attends le jour. Au matin, nous nous apportons à tour de rôle le plateau du petit déjeuner. Certains soirs, quand il m’a énervée , j’ai bien envie de saboter sa nuit :-) Peut-être le ferai-je uu de ces jours.Pour moi, ce n’est pas ” retiens la nuit, qu’elle devienne éternelle…” c’est vivement le jour, pour l’après-midi essayer de faire la sieste.

  6. mag
    26 août 2013 - 20:38

    Depuis quelques mois en couple et partageant tres souvent mon lit avec cet aimant et aimé compagnon, nous avons des le début trouver nos places. Prenant un temps ” à nous” au coucher et respectant le désir de l autre de trouver son confort pour ce moment personnel du sommeil… Cela fait parti des instant qui me donne envie de continuer ma route avec lui… Et j avoue que ses petits ronflements me manque quand il n est pas la… Comme quoi…

  7. Rozanne
    30 août 2013 - 00:25

    Ah! Qu’il est bon d’avoir son lit, sa chambre, son rythme, le monde de la nuit pour soi… La liberté de lire, de se lever et de se recoucher sans devoir faire attention, lâcher prise. Et pourtant mon homme est mon ami, mon amant, mon complice depuis 40 ans. Quel bonheur aussi de se retrouver avec une visite impromptue au petit matin ou de se choisir des chambres romantiques lors de fréquents petits voyages en amoureux. Voilà 15 ans que nous avons découvert ce modus vivendi qui nous va si bien…

  8. 30 août 2013 - 07:07

    Rozanne, donc quand vous allez à l’hôtel, c’est lit à deux et non plus lits séparés. Pourquoi est-ce plus facile à l’hôtel?

  9. Rozanne
    30 août 2013 - 13:07

    Pas trop envie d’analyser, puisque cela va si bien, mais je dirais intimité et disponibilité: loin du quotidien qui dérange de l’intérieur ( les soucis) et de l’extérieur ( appels téléphoniques , famille)
    Et puis peut-être un brin de romanesque?

  10. roberto
    28 février 2014 - 18:33

    Nous sommes retraités.
    Depuis que ma femme s’est cassé la cheville chacun dort dans une chambre, c’est très relaxant.
    je ronfle; elle a le sommeil léger.alors de cette façon tout va bien.Chaque soir je lui rend visite pour lui souhaiter une bonne nuit… elle aime c’est romantique.
    Par contre en camping car nous dormons ensemble dans un lit étroit et tout va bien on s’adapte on aime.
    En camping car nous vivons dans un autre monde, et souvent, vu la fatigue du tourisme nous dormons mieux.
    Nous sommes donc bien des couples tous différents.

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