Les bronzés ont le splenn
Gérard Jugnot était un peu tristounet sur le plateau de l’émission de Frédéric Lopez « On va tous y passer », et cela n’a pas permis de donner du peps à l’émission. Peut-être par effet de saturation des tournées de promotion. Mais je crois plutôt, par lassitude de l’exercice consistant à faire un numéro à cette occasion (un clown doit rester un clown), comme s’il était tenaillé par un désir de sincérité. Or très vite cette sincérité révèle des ombres dans les pensées, une difficulté d’atteindre le bonheur. Le paradoxe est que le statut de star, qui a tant de privilèges, ne donne guère plus de tickets d’entrée pour le bonheur. « J’essaie d’en profiter le plus possible » a dit Jugnot. Mais il ne parlait que des privilèges. Pas du bonheur.